Passe-et-va

On pouvait pas rêver mieux pour cette historique finale franco-française entre la JL Bourg et Paris Basketball.Nos deux clubs ont marché sur la saison régulière en eurocup en finissant chacun premier de leur groupe.Avec l'élimination de Gran Canaria en 1/4 et l'abscence des clubs russes (Krasnodar,Lokomotiv Kuban,Kimkhy Moscou notamment) qui traditionnellement squattent la finale la voie était royale pour le Paris Basket pour remporter cette compétition et s'octroyer le droit de jouer l'euroleague l'année prochaine.Ayant vu l'épique match de poules contre les London Lions (le meilleur match de l'année et victoire à l'arraché de Paris après 2 OT mais un grand match des 2 équipes) Gran Canaria et les londonniens étaient clairement les deux autres prétendants au titre final.L'élimination prématuré des favoris espagnols nous avait fait saliver.Paris n'a pas flanché en demie contre leurs rivaux british et on pouvait légitimement se demander ce qu'il adviendrait de la JL.Après avoir rempli son contrat lors du 1/4 de F afin d'ajouter une ligne supplémentaire à son histoire pour sa 1ère demie-finale en coupe d'europe voilà que les Turcs du Besiktas se dressait sur leur route alors qu'ils avaient perdus leurs précédents affrontements en poules.La Turquie est une terre difficile en coupe d'europe et aller jouer devant 16000 fans turs qui en oublient facilement les règles de civililités et font un foin pas possible c'est pas rien pour une jeune équipe à ce niveau de la compèt.Et ce qui devait arriver arriva la Jeu a totalement foiré son match làs-bas mais a su rester concentré et sérieuse à la maison porté par un Ékinox des grands jours.Et pourquoi pas rêver plus grand avec un titre continental ce qui aurait été la cerise sur le gâteau d'une campagne européeenne succulente.Mais l'objectif de Paris a toujours été d'aller en euroleague le plus vite possible et seule la victoire finale pouvait le leur permettre.Inutile de dire que la pression était plus sur leurs épaules que sur celles des Bressans.Mais au vu de leur saison et de leurs prestations c'est un Paris sur de ses forces, ultra motivé et qui passent très très très rarement au travers qui se dressait devant mes chouchous.

Le match1 fut un naufrage total pour la Jeu et je vous passe le résumé car y'a strictement rien à en tirer.Comme l'a dit Fauthoux personne n'était au niveau tout simplement.La JL m'a fait plus pensé à un lionceau perdu en pleine savane contre une meute de hyènes affamés.Les parigauds avaient les crocs et c'est peu de le dire.Quand on sait que l'intensité est leur arme n°1 si t'es pas à bloc tout le temps t'as aucune chance. Mais le match2 fut bien meilleur évidemment surtout à domicile.Pas question de reprendre une féssée avait dit grosso modo coach Fauthoux.Fauthoux....donné sur ce second match lol.Moi je les voyais gagné j'me disais que les parisiens voudraient fêter le titre chez eux, dans leur nouvelle salle.On y a cru jusqu'au 3ème quart où Paris a commencé à passer devant avec de gros gros shoots grâce à Jantunen et Hifi (qui fait une grosse saison, je le regardais souvent l'année dernière avec Le Portel (cette année aussi j'ai regardé Bastien Vauthier ancien Lillois ;-).La Jeu balbutiait son basket offensivement avec trop de un contre un et à ce jeu là Paris nous est bien supérieur, un Lewis que je voyais sans gnaque (il y croyait plus), des intérieurs pris à 2 voire à 3 etc etc.Juju nous a montré pourquoi il était payé autant en essayant de sonner la révolte mais le jeu ultra physique de Paris aura eut raison de nous.On savait qu'on manquait de dureté et on l'a vu contre le jeu tout aussi physique du Besiktas.Si on avait gardé Godwin Oménaka peut-être que.....Mais on refait pas l'histoire Paris était largement supérieur et on pourra toujours prendre notre revanche si on les recroise en playoffs de notre Betclic.Ils risquent de ne laisser que des miettes aux autres cette année.

Comme d'hab les ch'tis liens qu'on aime bien histoire de pas tout oublier avec le recap habituel et le grand format en vidéo et les réactions d'après match côté JL et côté Paris.