Passe-et-va

Étant un second arrière d'1m72 environ pour une soixantaine de kilos tout mouillé inutile de dire que je faisais pas de vieux os dans la raquette.J'aimais bien me frotter aux "grands" car je cultivais méticuleusement mon côté tête brulée (ce qui ne manquait pas de faire rire mes potes).Mais mon physique pas vraiment fait pour tailler une bavette avec le big man du playground m'empêchait de briller dans le duel physique.Et comme on avait beaucoup de croqueurs de ballons (mes potes Laurent,Kakou,Karim, notamment lol) les occasions de toucher le ballon étaient pas légion.Vous l'aurez compris le destin n'avait pas voulu faire de moi un scoreur patenté à la MJ.Qu'importe ça m'allait tès bien puisque je me considérais moi même comme un homme préférant l'ombre à la lumière.Mais j'arrivais à bien anticiper les trajectoires de balle après un shoot alors je chopais toujours quelques rebonds longs ici et là.Les joueurs négligent souvent cet aspect lorsqu'un shoot part.Ils se focalisent sur le ballon et l'arceau sans bouger - l'air un peu béat d'ailleurs - et oublie d'anticiper le rebond.Je me déplaçais alors dans leur dos et avec ma détente correcte je les surprenais par dérrière.Sournois mais efficace.Dennis Rodman était le maître incontesté en la matière ainsi qu'Horace Grant dont basketusa a tiré le portrait tous deux piliers majeurs des Bulls dans chacun de leur 3-peat.Savoir anticiper c'est tout un art et le placement est une science à part entière.Que ce soit pour choper le rebond, poser un écran ou prendre un shoot on peut faire plein de choses et être impactant si on bosse sur cet aspect.On en parle beaucoup plus aujourd'hui mais croyez moi les efforts de ces 2 là par exemple ne passait pas inaperçu car ils étaient reconnu dans la Nba.Tout comme celui qui va suivre.

• Je me suis un peu (beaucoup) éloigné de ce que je voulait dire au départ.Je souhaitais parler d'un meneur arrière que j'adorais et qui n'a pas eut la carrière qu'il aurait put avoir vu son talent et sa personnalité.Il s'agit de Grant Hill  - avec un petit florilège de ses highlights en carrière - qui était l'un des meilleurs arrières de la ligue (son portrait par Basketsession) mais pas aussi superstar que Penny Hardaway par ex.Je vous renvoi à ce magnifique portrait de lui publié par Reverse et que Basketsession a réédité sur son site pour lui rendre hommage.Grant c'était un mélange de tout ce que la culture us automobile a de plus iconique : un mélange de muscle car et de hot-rod avec un V8 sous le capot.Du nerveux et rapide avec du méchamment stylé et fun à regarder.Détroit était donc l'endroit tout trouvé pour lui et c'est à Motor City qu'il marquera les esprits.Ce sera mon prochain maillot rétro dans ma penderie car c'était mon préféré et il rejoindra celui de Gary Payton que je me suis offert cette semaine grâce à la fin des soldes.Et dont vous pouvez retrouver le portrait sur basketusa ainsi que sur basketsession.Un arrière lauréat du trophée de meilleur défenseur, dur au mal, teigneux et trasktalkeur patenté qui a fait la misère à MJ et qui pouvait te claquer des dunks monstrueux sur des pivots qui faisaient 2 têtes de plus que lui.Un de mes meneurs péférés à l'époque.

• Je l'ai évoqué ci-dessus mais impossible de ne pas citer Anfernee "Penny" Hardaway.Mon pote Laurent était archi-fan et nous avait montré quelques matchs de Penny.Ultra spectaculaire c'était bien la première fois qu'on voyait un meneur n'avoir peur de personne et aller au cercle sans se poser de questions et claquer des dunks super violent..Pour un meneur c'était du jamais vu.Et il shootait à 3pts dans un style très caractéristique : il sautait assez haut et repliait ses jambes alors qu'habituellement on garde les jambes tendu quand on shoote à 3pts.Mon pote Laurent reproduisait la même gestuelle quand il shootait et on ne manquait pas de lui dire qu'il ressemblait à une grenouille qui sautait lol.5Majeur nous offrait de superbes photos et annonçait une superstar de la ligue et un futur radieux.Son association avec le Shaq faisait des ravages et ils n'ont pas tardé à jouer les premiers roles atteignant même les finales de conf.Malheureusement ce fut un bonheur de courte durée car Penny était fragile physiquement.Comme d'hab un petit portrait par les potos de basketusa et ceux de basketsession si vous voulez en savoir plus à son sujet.

• Il y a peu Chris Webber fêtait ses 50 ans.L'occasion pour basketusa de revenir sur ce fantastique joueur que j'aimais beaucoup lors de son arrivée en Nba et qui a continué de performer jusqu'au 2000's même si je ne le suivait plus à ce moment là.Al'époque où je lisais 5Majeur le journal l'avait présenté comme un sacré concurrent à Shaq pour dominer la Nba dans les années futures.Les pivots de l'époque était tout en muscle principalement et Shaq en était le paroxisme.Tout à coup un ailier-fort rapide et mobile, capable ausssi de jouer pivot et avec un très bon sens de la passe et une vrai vision du jeu faisait son entrée et cassait les codes habituels.Je l'ai surtout connu lors de sa dernière année universitaire et au début de sa carrière lorsqu'il évoluait dans la run TMC des Warriors, une de mes équipes préférées trop vite déconstruite.Ils furent les précurseurs du run & gun des suns de Steve Nash puis des Warriors actuels.Mais comme j'adorais Tim Hardaway et que je n'étais pas fan du Shaq Chris m'a vite emballé même si je voyais peu de ses matchs (malheureusement ce n'est pas moi qui décidait qui regarder et j'ai dû m'employer pour dire à mon pote Laurent qu'il fallait pas passer à côté des Warriors, les articles de 5Majeur m'ayant bien épaulé pour le coinvaincre de ne pas regarder que les Bulls ou les Sonics lol).Quand j'ai remis le nez à la fenêtre de la nba vers 2003 j'ai vu qu'il avait porté les Kings en playoffs et j'en croyait pas mes yeux d'ailleurs.Ça m'a fait super plaisir et il a été boudé très longtemps par la ligue et les anciens joueurs avant d'être finalement introduit au Hall of Fame en 2021.Il a posé les jalons d'une évolution majeure sur le poste 4-5 avec plus de mobilité, de rapidité et d'altruisme comme l'incarnera plus tard merveilleusement Kévin Garnett.Lui avait juste un côté féroce plus prononcé que Chris.

• Comme beaucoup de frenchies de l'époque Charlotte était l'une de mes équipes favorites.J'ai déjà parlé dans un précédent article sur les "petits" de Mugsy Boggues mais il était accompagné de deux autres forces de la nature : Alonzo Mourning et surtout Larry Johnson.Si Zo Mourning était un pivot majeur de la nba Larry était un ailier-fort puissant et avec de la tnt sous la semelle.À eux trois ils incarnaient le leadership de Charlotte qui s'était créée il y a quelques années et alliaient vitesse et puissance.Un jeu spectaculaire tant Larry martyrisait les cercles bien avant qu'un certain Shawn Kemp ne suive son éxemple et plus tard Kévin Garnett.Les premières années furent idylliques et c'était du basket pop-corn avec des tonnes de highlights tous les soirs.Mais dès 94 une lente descente aux enfers s'ensuivi avec les multiples blessures de Larry et de Zo.À chaque apparition de "Grandmama" je me souviens surtout de mon immense frustration car il n'était plus du tout le joueur que j'avais adoré.Mon pote Laurent prenait d'ailleurs un malin plaisir à me le rappeler quand on se frottait sur le playground.Moi j'étais Larry et lui MJ alors forcément c'est lui qui gagnait.Mais je lui rappelait ses circonstances atténuantes à cause de ses blessures et il s'en foutait royalement.Il me trashtalkait sans arrêt, mon joueur était nul mais pas le sien.Forcément je lui rétorquait qu'il prenait toujours les meilleurs et avec MJ on prend pas beaucoup de risques.C'était pas facile de prendre sa défense mais tout le monde reconnaissait qu'il avait été un joueur incroyable.Après son transfert je l'ai perdu de vue jusqu' à sa retraite.Basketusa retrace son parcours et je vous invite à parcourir son histoire car en plus d'avoir été un phénomène Larry était un sacré bonhomme avec une personnalité originale et attachante.

• Quand vers 2015 les Warriors ont commencé à pratiquer un basket léché et rafraichissant mon coeur s'est rajeuni de 20 ans tant c'était une franchise qui m'avait marqué dans mon adolescence.Je les voyais donc renouer avec un passé glorieux ou la run TMC - Tim Hardaway/Mitch Richmond/Chris Mullin - faisait des ravages en Nba.Chris Mullin était clairement sous-estimé mais c'était un exellent shooteur.Mon pote Laurent ne l'aimais naturellement pas puisqu'il était blanc mais je le connaissais un peu plus grâce aux articles de 5Majeur.C'est bien plus tard que j'ai appris un peu mieux à le connaître et son histoire est assez révélatrice du joueur qu'il était.Altruiste,combatif et intelligent il donnait l'impression de ne jamais rien forcer.Je ne connaissais pas bien Mitch Richmond (si son portrait vous interresse le voilà) et c'était le moins connu des 3 et je m'en foutait un peu de lui.Tim Hardaway était l'un de mes joueurs favoris même s'il n'avait pas l'aura d'autre meneur comme Penny par ex.Mais je kiffait grave son maniement du ballon et son cross malgré le peu d'occasions de les voir à la télé.Mais les articles de 5Majeur faisait bien leur boulot de propagande et les photos en jetaient méchammentMon pote Laurent était archi fan de Reggie Miller et on n'avait pas le droit de se prendre pour lui quand on jouait sinon il pêtait un plomb lol alors je me rabattais sur Chris Mullin (un autre portrait par Basketsession) car c'était un super shooteur très méconnu même si le shoot à 3pts n'était pas trop mon truc.Étant blanc je ne choisissais pas la facilité et les copains ne manquaient pas de se foutre de ma gueule.Fort heureusement on avait vu tous ensemble chez Laurent le film "Les blancs ne savent pas sauter" et comme on était blanc nous aussi on se devait de dire que même si les blacks étaient les meilleurs les blancs n'étaient pas mauvais non plus.D'autant qu'on avait dans notre équipe de club (AS Sancé basket) Christian,un rouquin meneur complet très très fort avec une sacré technique et une très bonne détente qui se balladait.Le playground était souvent le théâtre de débats sociologiques sur la dichotomie joueurs noirs-joueurs blancs.Aujourd'hui on en parle moins car la présence de Jokic - double Mvp et fraichement champion - et Doncic ont prouvé que des blancs archi baléze ne sont plus aussi rare.Mais à l'époque à part Larry Bird qui ne jouait plus et la mort de Drazen Petrovic qui m'avait bouleversé (alors que je ne l'avais jamais vu joué mais juste lu des articles mais ça m'avait touché) on en avait plus aucun.Puis la run TMC est arrivé et un blanc sortait étrangement du lot.Pas forcément un gros scoreur mais capable de faire de tout avec hargne ce que j'aimais aussi chez Chris c'était son état d'esprit sur le terrain.Il n'était pas égoiste pour deux sous et jouait souvent juste avec beaucoup d'intelligence.Je me reconnaissais en lui sauf sur son côté shooteur à 3 pts et ça faisait du bien d'avoir un très bon joueur blanc dans une nba ultra dominé par les joueurs noirs.

• J'avais pour habitude de souvent choisir des joueurs moins connu que les superstars de l'époque comme Jordan ou Hardaway que mon pote Laurent s'était approprié et qui ne manquait pas d'agacer les autres copains (Karim et Seb étaient fan eux aussi de MJ alors quand on jouait c'était la guerre sur qui était qui lol).Mais si y'en a un dont j'étais étrangement un des seul supporter c'était bien Clyde "The glide" Drexler.Portland avait été défait en finals par les Pistons d'Isiah Thomas en 1990 mais c'était une des équipes phares de ce début de décennie avec notamment un Cliff Robinson et son légendaire bandeau rouge que j'adorais.Clyde s'était affirmé comme le franchise player des Blazers et arrivait dans son prime.MJ était devenu une superstar et on les comparait souvent à cause de leur style très élégant avec beaucoup beaucoup d'altitude.Clyde vivait dans l'ombre de MJ et ça lui a collé à la peau tout au long de sa carrière.Avec mon pote Laurent on parlait souvent de la dimension spectaculaire de MJ et je me faisais un devoir de lui montrer qu'il y avait d'autres joueurs tout aussi aérien que la star des Bulls.Il a d'ailleurs fini par s'en rendre compte par lui-même et on s'extasiait tous les deux devant les dunks dévastateurs de Clyde quand les Blazers étaient retransmis.Il s'est résolu par admettre l'évidence et j'avais un nouveau converti.Puis Clyde a fini par rejoindre Hakeem Olajuwon à Houston et il joua un rôle essentiel dans les 2 titres de Houston.Les jeunes joueurs ne le connaissent pas beaucoup mais Clyde a mis des étoiles dans les yeux de beaucoup d'ados comme moi.Même s'il n'a jamais eut la reconnaissance qu'il aurait mérité de la part du grand public MJ a toujours admis que Clyde était un de ses plus féroces concurrents.Si tenté que MJ puisse avoir un concurrent naturellement.

• Je ne l'ai pas vu jouer et je dois reconnaître que je ne le connaissais même pas il y a quelques années mais je le cite quand même car c'est sûrement un joueur que j'aurais aimé voir : Brandon Roy des Portland Trail Blazers.Sa carrière fut elle aussi très courte mais les séquences irréelles qu'il nous a laissé dont celle mythique contre Dallas dans le dernier QT en disent long sur le joueur qu'il aurait put devenir.Je vous envoi son portait sur basketusa et il faut le voir pour le croire c'est moi qui vous l'dit.

• À plusieurs reprises j'ai parlé de mon pote de quartier Laurent qui était celui qui connaissait le plus le basket car il en avait déjà fait au club de Charnay-les-Mâcon étant gamin.On s'était perdu de vue après l'école primaire passé ensemble vu qu'on n'était pas dans le même collège mais on s'est retrouvé quelques années plus tard lorsque j'ai vraiment commencé à m'impliquer (donc à m'entrainer sérieusement) vers mes 14 ans.Je le croisais alors au playground de notre quartier - adossé à la maison de quartier des Gautriats - et j'me faisais défoncé en 1x1 car son niveau était bien meilleur que le mien.Meneur de petite taille comme moi et doté d'une bonne détente son jeu reposait surtout sur les pénétrations et le shoot à 3 pts en plus d'être un bon passeur mais on lui reprochait souvent d'être un peu trop individualiste néanmoins. L'une de ses idoles était alors Reggie Miller - dont voici le portrait par basketsession - considéré aujourd'hui comme l'un des meilleurs shooteurs de l'histoire à 3 pts.C'est donc lui qui m'en parlait le mieux et j'ai toujours eut un petit faible pour les Pacers à travers les âges à cause de son adoration pour ce joueur (vivement la saison 2023-23 qui promet d'être intéressante pour eux d'ailleurs).Reggie avait l'un des plus beau shoot de la nba et je m'inspirait également de lui pour m'améliorer même si le 3pts n'était pas trop mon truc.Mais ce qu'on aimait aussi chez lui était bien sûr son côté "trashtalkeur".Il ne se laissait jamais démonter même face à MJ et avait le don de faire du 3 pts une arme à part entière tant il pouvait renverser un match juste avec 2-3 shoots bien senti et planté à des moments capitaux.Reggie a prouvé que le 3pts revêtait aussi un aspect psychologique important car le dunk était jusqu'à présent le seul "outil" pour porter un coup de massue psychologique sur la tête de l'adversaire.Tous les shooteurs à 3 pts d'aujourd'hui - et Steph Curry a lui même reconnu qu'il était son idôle - se sont inspiré de lui et il est impossible de l'oublier tant il a marqué la nba malgré une carrière conclue sans titre.

• Si il y a un joueur que j'aurais aimé voir jouer en direct c'est bien Allen Iverson.Après une longue descente aux enfers dû à des pbs personnels depuis 1998 et jusqu'à mon retrour à la vie en 2002 j'ai totalement délaissé le basket sur cette période puisque je n'avais plus aucun goût pour rien, basket y compris.En juillet 2002 j'ai retrouvé un logement et un peu de travail ce qui m'a permis de reprendre un semblant de vie normale et me reconstruire psychologiquement aussi.J'ai put mettre un peu d'argent de côté et m'offrir mon 1er PC avec une connexion internet chez Wanadoo à l'époque (un ADSL bien pourri d'ailleurs).C'est à partir de 2003 que j'ai recommencé à m'intéresser au basket plus sérieusement et j'allais sur le site officiel de la Nba.Comme je parle et comprends l'anglais comme une vache espagnole ce n'était pas facile de suivre les joueurs et l'actu de la saison.Mais c'est aussi à ce moment là que j'ai découvert ce fabuleux joueur qu'est Allen Iverson qui était en train de marquer la ligue et qui avait fait une saison monumentale en 2001.Je me suis donc intéressé à lui avec ses highlights et sa conduite de balle et ses dunks monstrueux m'impressionnait grave.Malheureusement le fait que ce soit tout en anglais faisait que je n'étais pas très assidu.J'y allais de temps en temps et je découvrai des joueurs dont je n'avais jamais entendu parler (j'avais appris que le Shaq avait gagné des titres avec les Lakers ce qui m'a scié vu que je l'avais suivi à ses débuts au Magic et un joueur aussi qui s'appelait Kobe Bryant et qui était le nouveau visage de la jeune garde de la Nba).Allen Iverson était celui qui m'avait le plus plu pendant cette période de retour au source pour moi.Son dribble exceptionnel, son élégance, son aisance technique et son côté tête brulée sur les parquets comme en dehors m'enthousiasmait comme un enfant.Et c'est peut-être à force de le regarder que le plaisir du ballon se faisait ressentir à chaque fois un peu plus ce qui m'a conduiut à en racheter un et taper quelques paniers ici et là sur le playground de Wazemmes (j'ai d'ailleurs put constater à quel point ma détente n'était plus du tout ce qu'elle était et mon cardio pareil mais mon shoot à mi-distance était toujours là ouf!!).Il était un mélange pour moi de Kévin Johnson et de Tim Hardaway que j'adorais avec une dimension scoreur et "showtime" hérité de Jordan et Magic.Un tout-en-un fabuleux à regarder et hyper efficace au scoring.C'est d'ailleurs le 1er maillot Nba que je me suis offert et en plus il est le plus beau à mes yeux.Je ne peux que vous inviter à aller sur Youtube voir ses crossovers dévastateurs et ses paniers incroyables.Un joueur iconoclaste et inclassable comme on n'en fait plus et c'est pas demain la veille qu'on verra son successeur.The best.